Glamping – Le groupe citoyen LES COMMUNAUX a étudié la réhabilitation du Camping de Bolignies en « Glamping de Bolignies».
1. Le glamping successeur du camping de Bolignies !
Le glamping est-il une bonne solution ?
Il y a quelques années, la suppression du camping a été bien acceuillie par certains habitants des environs qui ont subi des vols. Ils ont cessé depuis lors. Par contre, d’autres regrettent sa disparition. Ils ne peuvent plus participer aux fêtes organisées dans le camping .
Pour finir la commune l’a fermé pour insalubrité par manque d’entretien. Le terrain est resté à l’abandon et sans une bonne surveillance sur ce qui pouvait se passer à l’intérieur.
Image d’archive à l’occasion de l’évacuation du camping après son rachat par le Parc PAIRI DAIZA, un incendie criminel !
Certes la demande de permis unique PU-E 01-2024 apporte une solution à l’occupation du terrain. Il soulève toutefois un grand nombre d’interrogations au sein de la population.
2. Glamping – Le travail d’Olivier QUERTIN
Olivier QUERTIN habite au Grand Chemin à proximité du camping. Il est un candidat compétent sur la liste des Communaux.
Il a étudié dans le détail la demande de permis pour transformer le camping en « glamping ». Le mot glamping est la contraction de « glamour » et de « camping ». En clair, il faut casser sa tirelire pour y aller.
2.1 Echanges avec un spécialiste
Les Communaux ont abondement débattu sur le glamping. Nous avons rencontré un spécialiste également très compétente en la matière. Nous avons dès lors pu aborder un grand nombre de points que soulève la demande permis unique PU-E 01-2024.
2.2 Moins de parkings du coté des bassins de décantation
Le fonctionnaire délégué à l’Urbanisme de la Région wallonne a déjà imposé le respect de la zone forestière existante. De ce fait, comparé au premier projet, la version actuelle supprime les parkings en bordure de la rue de Bolignies. Deux emplacements parkings sont prévus dans l’enceinte du domaine. L’un, juste après l’entrée d’une capacité de 55 places dont 3 emplacements PRM végétalisés donc perméables. L’autre parking de 110 places sera réparti de part et d’autre de la route périphérique qui ceinture le Glamping.
3 Les demandes de COMMUNAUX
Nous sommes un groupe citoyen disposant de représentants au Conseil communal. Notre but est de veiller aux intérêts des habitants. Nous demandons à Pairi Daiza de tenir compte des points suivants:
3.1 Accès du CRASSEN à la zone d’intérêt biologique :
Le carré rouge désigne la zone d’intérêt biologique de Bolignies
Malgré la convention avec la commune, le CRASSEN n’a plus accès à cette zone. Les causes sont de natures politiques difficilement gérables.
Les Communaux demandent
que PDZ (Pairi Daiza) permette au CRASSEN de passer par le camping/glamping pour accéder à la zone d’intérêt biologique. Au moment où la clôture sera définie, de prévoir un accès réservé à celui-ci.
3.2 Couloir de liaison écologique
Le glamping formera un obstacle pour la migration/le déplacement des petits animaux le long de la rivière et de ses abords.
Les Communaux demandent,
que la clôture entourant le glamping soit conçue pour permettre le passage des petits animaux. La construction sur pilotis est un élément favorable qui facilite ces déplacements
Notre demande rejoint des exigences déjà formulées par les autorités compétentes dans d’autres camping/glamping en imposant un espace suffisant au bas de la clôture permettant ce passage.
3.3 Migration des batraciens
La migration de batraciens entre la zone d’intérêt biologique et la rivière se doit d’être étudiée. Il y a beaucoup de citoyens de la commune, qui s’intéressent fortement à leurs déplacements saisonniers.
Depuis de nombreuses années, des bénévoles parcourent certaines artères de la commune dès l’obscurité présente pour aider à une traversée sécurisée des batraciens. Pour ce faire, ils sont équipés de torches, seaux et habits de sécurité. Rue de la Sucrerie, rue de Cambron, rue des Carrières etc… sont signalées au moyen de panneaux routiers « Attention grenouilles » et limitant la vitesse à 30 km heure.
Beaucoup de crapauds, grenouilles, tritons tentent, depuis des décennies malgré les obstacles, de rejoindre les bassins qui sont maintenant la propriété de la Fondation Pairi Daiza. Nos habitants sont très sensibles à ces migrations et cherchent au mieux à les protéger.
Les Communaux demandent
à PDZ d’entrer en contact avec l’association des batraciens à Brugelette pour s’assurer avec elle s’il y a de la migration entre la zone d’intérêt biologique, le camping et les bassins de décantations. Et de mettre en place de bonnes solutions pour sécuriser et canaliser leurs déplacements lors de la saison des amours.
3.4 Règlement du Glamping
Les Communaux ne veulent pas de « gentils animateurs/animatrices » qui se démèneront pour égayer les résidents en organisant, par exemple, une vie festive nocturne en plein cœur du hameau.
Les Communaux demandent
que la fonction du glamping se limite à du logement de qualité. C’est l’occasion d’offrir un moment de quiétude en permettant à ses clients de s’isoler du brouhaha de la vie trépidante qu’ils subissent quotidiennement.
Ce règlement a aussi pour but de limiter l’impact du glamping sur la qualité de vie et la tranquillité des habitants des alentours.
3.5 Intégration socio-économique.
Les visiteurs qui reviennent du Parc ont dépensé pour la plupart un budget non négligeable. De ce fait, ils ont l’envie de rentrer chez eux rapidement. Le portefeuille de certains est comme une rivière asséchée.
L’impact sur la vie socio-économique locale est médiocre. Les résidents des logements à l’intérieur de PDZ ont quasi également l’obligation de vivre dans le Parc et de le visiter.
Les Communaux demandent
au Parc de préciser clairement si les résidents du glamping seront ou non sollicités à passer toutes leurs journées dans le Parc ? C’est-à-dire, s’ils auront des jours sans tickets gratuits.
Ne pas recevoir de ticket gratuit est un moyen de les inviter à visiter les environs ; ce qui est une occasion pour les commerces locaux de faire plus d’affaires que maintenant. Dans ce contexte, le magasin du camping fournira uniquement des produits de toutes première nécessité, sans plus.
Ceci pose la question de la communication à imaginer pour faire découvrir les joyaux de la région. C’est peut-être l’opportunité de mettre en place un office du tourisme à Brugelette ; une idée déjà formulée par Les Communaux dans le cadre des élections communales de 2018.
3.6 Mobilité de proximité
Le projet prévoit un service de location de vélos. Cependant, tous les résidents du glamping ne sont pas nécessairement des pro du vélo, ce qui limite forcément leur rayon d’action.
Les Communaux demandent
que des vélos électriques soient prévus, par exemple pour aller visiter sans encombre le château d’Attre, les fermes bio des environs, des estaminets typiques … de notre région.
De plus, l’idéal serait de mailler progressivement un réseau de bornes vélos près des lieux de visites au départ du glamping.
3.7 Mobilité entre Bolignies et le Parc
Un sentier relie le camping à la rue à Cailloux (ce n’est pas le sentier des Bouloux), mais il est en mauvais état. Sa remise en service effective pour un public comme celui du glamping nécessite probablement une demande de permis.
Les Communaux demandent
que la mobilité douce entre le glamping et le Parc soit prioritaire sur tous les autres modes de transports. Egalement, nous demandons que les efforts soient orientés sur la remise en état du sentier du glamping.
La communication devrait être conçue de telle sorte que les résidents soient des personnes, qui ne craignent pas de parcourir le kilomètre à pied qui les séparent du Parc. Par conséquence, ce seront ces mêmes personnes, qui aimeront découvrir notre région à vélo.
Les Communaux demandent
que les résidents qui veulent aller en voiture au parc PDZ ne pourront pas passer par le centre de Cambron et qu’ils soient dirigés vers les Wespellières.
3.8 Mesures d’accompagnements à charge de la commune
Il est utile, que la commune préserve le calme public en maintenant la mise en voie sans issue du Grand Chemin. Il est également nécessaire qu’elle réserve les emplacements voitures en face des maisons du coron de la rue de Bolignies au profit des riverains.
LES COMMUNAUX espèrent bien que PAIRI DAIZA prendra ces demandes en considération. Elles sont de bon sens pour veiller à une cohabitation la meilleure possible entre les résidents de passage et les habitants.
Michel NIEZEN
Chef de file des Communaux.