LES COMMUNAUX et la N56b
Le 13 mars 2014, le but premier du vote des gageois était de réclamer une route pour soulager leur village des nuisances du trafic. Toutefois, la route N56b et ses phases misent à l’enquête publique reportent celles-ci sur Attre et Mévergnies.
Pour nous LES COMMUNAUX, la solidarité des villages est indispensable pour préserver la bonne cohésion sociale de la commune. En conséquence, nous ne pouvons pas accepter que les nuisances de Gages soient reportées sur Attre et Mévergnies.
Comme le Ministre-Président de la Région wallonne nous l’a écrit dans sa lettre du 10 avril 2019, la décision se trouve principalement dans les mains du fonctionnaire délégué à l’Urbanisme de la Région wallonne.
« Il appartiendra au fonctionnaire délégué d’en analyser les conclusions et de prendre position sur la demande de permis, avec la possibilité de statuer pour la première, la première et la seconde ou les trois phases, avec ou sans condition«
Notre position sur le projet de la N56b
En conséquence, la position que nous défendons auprès de ce fonctionnaire important est la suivante:
1. Nous voulons l’abandon de la phase 3, nous refusons les nuisances supplémentaires aux habitants d’Attre et de Mévergnies par la création « de facto » du contournement Sud-Est d’Ath.
2. Nous demandons la suspension de la phase 2, car son étude trafic lacunaire ne tient compte QUE des véhicules venant du Nord. En effet, elle omet complètement le trafic de l’Ouest.
3. Nous réclamons une étude complète de mobilité SERIEUSE sous l’égide de la DG02 (SPW) en impliquant les différentes communes concernées.
4. Nous acceptons la construction de la phase 1 (N523b). Toutefois, nous sommes partisans d’une route de type touristique et non pas industrielle. C’est à dire, une route qui comprend la mobilité douce sur TOUT son parcours.
5. Nous considérons que la construction de la N523b (phase 1) implique nécessairement la remise en état par le SPW de la N523 depuis Brugelette jusque Silly.
Nos justifications
A. Pourquoi l’abandon de la phase 3 de la N56b ?
Regardez bien le tracé de la 3ième phase de la construction de la N56b en bleu. Elle longe la ligne de TGV (la grande ligne droite) pour arriver à Ghislenghien.
Ces deux tracés bleu et mauve forment le futur contournement Sud-Est de la ville d’Ath. C’est pourquoi, nous plaignons les habitants qui demeurent à l’avenue Saint Martin et à la rue Blanche. Car, ils n’habiteront plus un village, ils vivront au bord d’un boulevard.
B. Pourquoi suspendre la phase 2 de la N56b ?
La route des français venant par l’E42 ?
Les français qui sortent à St Ghislain sur l’E42 pour aboutir au rond-point de l’Avion vont-ils prendre la N56 Ath-Mons ? Ou bien, vont-ils aller tout droit traverser Attre et Mévergnies et prendre le tronçon de la 2ième phase N56b pour arriver au Nord du Parc ?
De fait, nous attirons déjà l’attention que la phase 3 est le prélude d’un contournement Sud-Est de la ville d’Ath. Par conséquent, ceci ne manquera pas d’engorger encore plus l’avenue St Martin à Attre et la rue Blanche à Mévergnies.
La réponse dépend de l’affluence des visiteurs. S’ils sont nombreux, la N56 Ath-Mons vas saturer. Par conséquent ceux-ci vont traverser Attre et Mévergnies pour arriver plus facilement au Nord du Parc.
La jonction du chemin de Ghislenghien au niveau du tronçon de la 2ième phase
L’évidence saute aux yeux, le trafic venant de l’Ouest traversant Attre, Mévergnies va butter contre la liaison du chemin de Ghislenghien au niveau du tronçon de la 2ième phase. Le carrefour en « T » est conçu pour donner la priorité au trafic venant du Nord. En conséquence une file va se créer pour remonter au-delà de la maison au n°19 du chemin de Ghislenghien. Si nous ne réagissons pas, nous devrons faire face des problèmes de plus en plus difficiles à gérer.
L’état de la route à l’ avenue St Martin à Attre
Le trafic actuel cause déjà des dommages aux maisons. Ci-dessous, la photo montre une belle cassure au rebord d’une fenêtre de la maison au n°55. En effet, elle est causée par les plaques en béton qui vibrent au passage de plus en plus fréquent des véhicules.
Avec l’appuis du CRR (Centre de Recherche Routière) la Commune cherche les solutions les moins chères pour stabiliser les plaques. Car l’entretien de la voirie est à sa charge. C’est pour cette raison, qu’elle n’est pas en mesure financièrement de les remplacer. Dans ce cas, elle doit bien trouver des solutions pour calmer le mécontentement des riverains tout le long du chemin de Ghislenghien jusqu’au lieu-dit Le Patard.
Une étude de mobilité sous l’égide de la DG02 (SPW) impliquant les différentes communes concernées
Que veut dire le vocable mystérieux
« … a été démontré par une étude visant à mesurer et analyser le flux du trafic autour du parc grâce aux données mobiles anonymisées des visiteurs » ?
En réalité cela signifie que la firme Orange a utilisé ses antennes de communication pour compter les véhicules en fonction de la présence de GSM actifs dans les véhicules.
Emettant sur des « zones », les antennes utilisées pour le comptage sont incapables de différencier le trafic des routes présentes dans une zone de détection.
C’est pourquoi les données obtenues sont parcellaires et difficilement exploitables par les traficiens. Et malgré cela, elles ont été utilisées pour justifier la phase 2.
Pourtant grâce à une simple observation du comportement du trafic routier venant de l’Ouest, nous démontrons que les habitants d’ Attre, Mévergnies seront impactés quand le trafic augmentera sur la N56 Ath-Mons.
C’est la raison pour laquelle, nous demandons qu’une étude globale soit effectuée. Mais, avec des moyens de comptage beaucoup plus orthodoxes permettant de se faire une idée précise. Selon nous c’est le chemin à prendre pour prendre de bonnes décisions.
Et les fermiers ?
Et si effectivement le fonctionnaire délégué à l’Urbanisme de la Région wallonne va dans le sens de notre prise de position, ce sera une bonne nouvelle pour les cultivateurs. Ainsi de nombreux hectares de terres seront préservés pour la production agricoles.
C. La phase 1 : N56b une route industrielle ou une route touristique ?
Route Seveso ou route touristique ?
La conception révélée par les plans terriers de l’administration nous montre que la N56b est identique à la route des ronds-points. Par conséquent, cette route du zoning de Soignies (N57) au zoning Seveso de Nivelles est le modèle prévu à Brugelette.
Ce que nous voulons, c’est une route touristique depuis la N523 Brugelette-Gages-Silly jusqu’aux abords de Pairi Daiza. Le Parc n’est-il pas le plus beau parc animalier d’Europe et le 3ième plus beau parc au monde. Dés lors, Il est indispensable de prévoir une piste de mobilité douce sur tous le tronçon. Et c’est aussi la raison pour laquelle une piste entre les deux premiers giratoires est insuffisante.
Nous vous montrons ici trois images qui illustrent notre propos :
La route industrielle N57 Soignies – l’E19/E42 : une route étriquée !
Une route touristique : une route qui respire !
Et voici un autre exemple d’une route touristique : une route agréable !
Un futur RAVEL ?
Le rapport de la réunion de concertation du 19 mars 2019 à Brugelette au sujet de la route met en évidence un aspect exprimé par le Directeur des Routes à Mons Monsieur ir. FOBELETS.
A la remarque d’un représentant
Si la région wallonne investit pour une nouvelle route et elle doit aussi prévoir un budget pour la mobilité douce.
Monsieur FOBELETS, Directeur de la Direction des Routes de Mons, représentant du demandeur répond
Il est possible que l’excédent d’emprise puisse être utilisé ultérieurement pour y aménager un RAVEL.
Si une piste de mobilité douce n’est pas possible lors de la construction de la route. Alors LES COMMUNAUX souscrivent à la réflexion de Monsieur FOBELETS. Mais en prévoyant alors d’office l’excédent d’emprise.
(s) LES COMMUNAUX