Brugelette bénéficiaire du budget « Plan Mobilité et Infrastructure 2019-2024 »
Le 11 avril 2019, le ministre Carlo DI ANTONIO adresse un courriel à Michel NIEZEN. Brugelette bénéficie d’un budget de 3.500.000€. Il est prélevé sur les 1.520 milliards d’euros du plan d’investissement wallon 2019-2024. Il financera la N252b. C’est-à-dire « la construction de l’accès nord au parc Pairi Daiza (1ière phase)».
Le vote historique des gageois du 13 mars 2014 trouve enfin sa concrétisation budgétaire ! Pour rappel, c’est une action du PMB (Pour une meilleure Mobilité à Brugelette) lancée par Michel NIEZEN. Sauf vents contraires, la construction de la route semble inéluctable.
Une lacune dans le budget … au niveau des giratoires les pistes cyclables aboutissent dans le vide !
Le tronçon jouxtant la sortie du Parc entre les 2 premiers giratoires prévoit une pistes cyclable de part et d’autre de la route. Chaque giratoire permet la liaisons de la nouvelle route N525b au réseau routier communal. Le 1er giratoire est construit côté Cambron-St-Vincent et le 2ième est situé côté Cambron-Casteau. Toutefois, l’examen des plans terriers – qui donnent le détail de la construction de la route – ne renseigne aucune liaison des pistes cyclables avec le réseau communal local. Sans liaison avec Cambron-Casteau, Bollignies, Cambron-St Vincent … d’où viennent les cyclistes ? Le tronçon longe les parkings du Parc, mais ce ne sont certainement pas les visiteurs qui utiliseront ces pistes. Le budget de la construction de la route prévoit-il les liaisons avec le réseau routier communal ? Ces plans terriers ont été publiés sur notre blog n°20.
En conséquence, les COMMUNAUX vont adresser un courrier au Ministre-Président de la Région wallonne Willy BORSUS pour attirer son attention sur ce point. Nous adresserons une copie à Carlo DI ANTONIO.
Et les piétons ?
Les cyclistes n’ont pas le monopole de l’utilisation des pistes de mobilité douce. Elles servent également aux piétons. Par exemple, les visiteurs du parc pourraient avoir le désir de les utiliser et donc de traverser la voirie. De fait, l’examen de ces mêmes plans terriers renseigne des passages piétons uniquement au niveau des giratoires. Au risque de paraître ironique, peut-on s’imaginer que les piétons vont parcourir des 100aines de mètre pour traverser la route uniquement au niveau des giratoires ?
L’émergence de la mobilité douce … dans les budgets d’investissements.
Nous sommes heureux que nos nombreux courriers ont eu un impact significatif. Nous avons rappelé le respect de la Déclaration Gouvernementale Régionale Wallonne de 2017. En effet, les signataires MR et CDH se sont engagés à mettre en œuvre la « réduction de la part modale de la voiture ». LES COMMUNAUX ont beaucoup travaillé et adressé de nombreux courriers pour défendre leur point de vue.
La part de la mobilité douce dans les budgets passe de 1% en 2017 à 5% à l’horizon 2030. C’est décrit dans le plan FAST de la Région wallonne. Par conséquent, en servant les intérêts des habitants de la commune de Brugelette, nous renforçons l’importance de la mobilité douce dans l’esprit de nos dirigeants.
Il reste encore du travail à accomplir !
Nous sommes fiers que le plus beau parc animalier d’Europe et le troisième plus beau au monde soit sur notre commune. Cependant, l’impact socio-économique d’une entreprise n’est pas le seul critère. Ne nous laissons pas intimider par des décideurs qui l’oublient. C’est pourquoi, nous sommes d’avis que les responsables politiques doivent prendre en compte les aspirations des habitants dans leurs budgets.
Pour les COMMUNAUX, nous devons transformer la route industrielle projetée N56b en une route touristique. Les responsables de la Région wallonne ne l’ont pas encore compris.
Les « locaux » sont les premiers intéressés à la mobilité douce. De fait, l’absence de liaisons avec les voiries communales est inacceptable. Selon notre avis, une piste de mobilité douce doit faire partie de la phase 1 (N525b).
Qu’en est-il du budget des phases 2 et 3 du projet de la route N56b ?
Dans sa lettre du 10 avril 2019 aux COMMUNAUX, le Ministre-Président Willy BORSU précise
« Il appartiendra au fonctionnaire délégué d’en analyser les conclusions (… de l’enquête publique) et de prendre position sur la demande de permis, avec la possibilité de statuer pour la première, la première et la seconde ou les trois phases, avec ou sans condition. … »
Donc au jour de la parution de cet article, rien ne permet d’affirmer que seule la phase 1 sera approuvée. En fait, aucune indication ne permet de conclure que les autres phases sont suspendues ou abandonnées.
(s) Michel NIEZEN
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